En Afrique de l’Ouest, des tensions diplomatiques ont éclaté entre la Guinée et la Sierra Leone, suite à une opération de lutte contre la criminalité lancée par les autorités guinéennes.
En effet, le 9 décembre 2024, la Guinée a initié une vaste opération visant à démanteler les zones criminogènes du pays, dans l’objectif de lutter contre la délinquance et le crime organisé, tels que le trafic de migrants et de drogue.
Cependant, cette initiative a rapidement provoqué des frictions entre Conakry et Freetown, les deux capitales des pays voisins.
Selon des sources rapportées par RFI, l’opération a entraîné plusieurs arrestations, ainsi que l’expulsion de nombreux Sierra-Léonais résidant à Conakry.
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Bien que le procureur guinéen ait insisté sur le fait que cette action ne visait pas spécifiquement les ressortissants sierra-léonais, les tensions diplomatiques se sont intensifiées.
Les autorités guinéennes suspectent les ports de pêche de la capitale, notamment celui de Matam, où vit une importante communauté sierra-léonaise, de servir de points de transit pour l’importation de drogue. Cette situation a conduit à l’expulsion de plusieurs citoyens de la Sierra Leone.
Face à la montée des tensions, le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a exprimé ses préoccupations concernant le traitement réservé à ses ressortissants en Guinée.
En réponse, le ministre des Affaires étrangères de la Guinée, Morissanda Kouyaté, a dû se rendre à Freetown pour apaiser les relations entre les deux nations.
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