La fracture s’élargit entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Alliance des États du Sahel (AES). Le dernier acte en date est la décision prise par la CEDEAO de prolonger le délai de leur retrait.
L’AES a vivement dénoncé cette nouvelle mesure prise par la CEDEAO, qu’elle perçoit comme une atteinte à sa souveraineté.
En effet, lors de leur session ordinaire tenue le 15 décembre à Abuja, les chefs d’État de la Cédéao ont pris acte du retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’organisation.
Dans une démarche conciliatrice, ils ont accordé un délai supplémentaire de six mois à ces trois pays, espérant qu’ils reviendront sur leur décision.
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En parallèle, l’AES a publié un communiqué où elle déplore « avec regret » ce qu’elle qualifie de « manœuvres de déstabilisation ».
Ces initiatives, selon l’Alliance, seraient orchestrées par « une poignée de chefs d’État » qui imposent leurs volontés et des « agendas étrangers » au détriment de l’unité régionale.
Malgré ce climat tendu, l’AES a réaffirmé son engagement à défendre la souveraineté des peuples membres de sa Confédération, tout en rappelant sa détermination face aux pressions extérieures.
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