Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a procédé à un remaniement d’envergure au sein des Forces armées (FARDC).
Ce remaniement stratégique a touché plusieurs hauts responsables, dont le chef d’état-major général, le chef du renseignement militaire et plusieurs commandants régionaux.
D’après les observateurs de la politique congolaise, le limogeage de ces hauts gradés militaires est justifié par l’insuffisance de résultats dans l’est du pays.
Un nouveau chef d’état-major général, en la personne du lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe a été désigné pour succéder à Christian Tshiwewe Songesha, limogé après seulement deux ans à ce poste.
Ce remplacement suscite des interrogations, certains observateurs l’associent à l’incapacité présumée de l’ex-chef des FARDC à freiner l’avancée du groupe rebelle M23 dans le Nord-Kivu.
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Le M23, que Kinshasa accuse d’être soutenu par des puissances étrangères, continue de déstabiliser cette région stratégique malgré les efforts militaires et diplomatiques engagés pour rétablir la paix.
En plus du chef des forces armées, le président Félix Tshisekedi a également remplacé le chef du renseignement militaire.
De nouveaux commandants régionaux ont également été nommés pour superviser les opérations dans les zones les plus sensibles, notamment celles touchées par les violences dans l’est du pays.
Ces décisions reflètent une tentative d’ajuster la stratégie militaire et d’améliorer la coordination des actions sur le terrain.
Ces changements s’inscrivent dans un environnement marqué par l’instabilité. En effet, la RDC reste confrontée à des dizaines de groupes armés actifs dans ses provinces orientales, malgré les engagements du gouvernement et de la communauté internationale pour restaurer la sécurité et la souveraineté de l’État.
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