mercredi 18 décembre 2024

France : Nicolas Sarkozy a réagi à sa condamnation

Partager

L’ancien président français Nicolas Sarkozy a réagi après la confirmation de sa condamnation à trois ans de prison d’un un ferme par la Cour de cassation dans l’affaire judiciaire des écoutes téléphoniques qui a marqué le paysage politique francilien.

Dans une déclaration publique, ce dernier s’est montré combatif, affirmant qu’il restait « debout » face à l’épreuve. « Je suis déterminé à faire triompher la vérité. Je ne baisserai pas les bras face à cette persécution politique », a-t-il martelé.

Par ailleurs, l’ancien chef de l’État a annoncé qu’il explorerait toutes les voies de recours, y compris une éventuelle saisine de la Cour européenne des droits de l’homme. Ce nouveau chapitre judiciaire qui s’ouvre va donc tenir l’opinion publique française en haleine dans les mois à venir.

Lisez ci-dessous, la réaction de Nicolas Sarkozy à sa condamnation

« Je viens donc d’être condamné pour un soi-disant « pacte de corruption » avec quelqu’un – le juge Azibert – à qui je n’ai pas parlé, sans aucune contrepartie ni financière ni d’aucune sorte.

On me reproche d’avoir pensé à aider une candidature qui n’a jamais été formulée, par une intervention qui n’a jamais été faite, en échange d’un service qui n’a jamais été ni demandé ni rendu ! Le tout étant, enfin, fondé sur des bribes de conversations entre un avocat et son client, confidentielles par essence…

LIRE AUSSI : France : Coup de filet majeur contre la DZ Mafia dévoile les nouvelles méthodes du gang criminel

Comme je l’ai toujours fait au cours de ces 12 longues années de harcèlement judiciaire, j’assumerai mes responsabilités et ferai face à toutes ses conséquences. Il n’est nullement dans mon intention de me plaindre. J’ai tellement conscience d’avoir été à bien des égards favorisé par la vie.

Mais je ne suis pas décidé à accepter l’injustice profonde qui m’est faite. Mes droits de justiciable ont été bafoués tant au regard de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme que de celle du Conseil constitutionnel.

Le recours que je forme devant la CEDH pourra conduire hélas à faire condamner la France. Cela aurait pu être évité si j’avais bénéficié d’une analyse juridique sereine. Dois-je comprendre que mon rôle politique passé et les oppositions que j’ai soulevées ont créé le climat corporatiste et politique qui a abouti à cette décision ?

Je veux redire ma parfaite innocence et demeure convaincu de mon bon droit. Ma détermination est totale sur ce dossier comme sur les autres. La vérité finira par triompher. A ce moment-là, chacun aura à rendre compte devant les Français ».

Views: 355

Plus d'actualités

Articles Populaires

You cannot copy content of this page