Au Kenya, le président William Ruto a promulgué une nouvelle loi qui impose une réforme majeure aux banques. Ces dernières ont l’obligation de multiplier leur capital par 10 d’ici à 2029.
Selon cette mesure, le capital minimum requis passera progressivement de 1 milliard de shillings kényans (KES) à 10 milliards d’ici à 2029, soit environ 77 millions de dollars.
En effet, cette réforme vise principalement à renforcer la stabilité du secteur bancaire face aux crises économiques et aux risques imprévus.
Le gouvernement entend ainsi doter les banques des ressources nécessaires pour faire face aux pertes de crédit élevées, aux perturbations induites par le changement climatique ou encore aux menaces croissantes liées à la cybersécurité.
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D’après la loi, les institutions financières pourront s’adapter graduellement aux exigences de cette mesure en suivant les étapes suivantes pour ne pas tomber sous le coup de la loi.
Ainsi, les capitaux passeront successivement à 3 milliards de KES en 2025, 5 milliards de KES en 2026, 7 milliards de KES en 2027, 8 milliards de KES en 2028 puis à 10 milliards de KES en 2029.
Précisons qu’en la matière, le Kenya n’est pas un cas isolé. D’autres pays africains, tels que l’Ouganda, la Tanzanie, le Nigeria ou encore les États membres de l’UEMOA, ont adopté ou envisagent des mesures similaires pour consolider leurs systèmes bancaires.
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