En France, le procès de Yanick Morandeau, 59 ans, accusé d’avoir assassiné Éric Diard, l’amant de sa compagne, dans un accès de violence extrême, s’est ouvert ce lundi 16 décembre 2024 aux assises de Meurthe-et-Moselle.
Les faits, survenus en septembre 2020 à Vandœuvre-lès-Nancy, ont choqué par leur brutalité. Et pour cause, 56 plaies ont été recensées sur la dépouille de la victime, retrouvée éviscérée à l’arrière d’un véhicule utilitaire.
D’après l’information rapportée, l’accusé, entrepreneur sans antécédents judiciaires, doutait de la fidélité de sa compagne et avait placé un traceur GPS sur sa voiture. Le jour du drame, il consulte l’appareil à 44 reprises avant de surprendre les amants dans un Citroën Berlingo stationné sur le parking du Marché de Gros.
Pris d’un « coup de folie », selon un expert psychiatre, Yanick Morandeau se serait saisi d’un couteau pour s’acharner sur Éric Diard, musicien professionnel.
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La compagne, blessée en tentant de s’interposer entre son mari et son amant, a trouvé refuge auprès d’un routier présent sur les lieux. Après son acte, Yanick Morandeau a tenté de se suicider en se poignardant, mais a été sauvé.
L’accusé a, à l’ouverture du procès, affirmé ne pas avoir apporté l’arme intentionnellement, celle-ci étant destinée à l’escalade. Pourtant, pour la chambre de l’instruction, les preuves, notamment l’envoi de photos des amants de sa femme à leur fils, confirment un acte prémédité.
La question de la préméditation est donc centrale pour l’accusation dans ce procès qui s’annonce difficile. Les charges d’assassinat et de violences aggravées sont retenues contre Yanick Morandeau.
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