Le nouveau président du Ghana, John Dramani Mahama, se trouve confronté à un obstacle majeur dans son ambition de rendre la vie plus abordable pour les Ghanéens.
Et pour cause, sa volonté de réformer l’économie et de stimuler l’emploi se heurte à une dette massive héritée de l’ancien président Nana Akufo-Addo, notamment les trois milliards de dollars dus au FMI.
Cette dette va sans doute compliquer la réalisation de sa vision d’un Ghana plus prospère, où il a promis d’offrir un nouveau départ en élargissant l’accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises tout en créant des incubateurs d’entreprises.
En effet, le nouveau président a axé son programme d’action sur la création d’emplois pour les jeunes. Cependant, les engagements du FMI lui imposent des restrictions budgétaires strictes, dont l’objectif à terme est de rembourser la dette colossale du pays.
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Mais, pour y faire face, John Mahama a exprimé son intention de renégocier les conditions du prêt, afin de rendre le remboursement plus soutenable au Ghana et, par ricochet, de dérouler son programme d’action.
Précisons que la dette du FMI n’est pas la seule situation que le président devra gérer. John Mahama doit aussi gérer une dette publique globale de plus de 50 milliards de dollars, soit 85 % de son PIB en 2023.
Cette situation a été exacerbée par des taux d’intérêt élevés, la force du dollar américain et une dévaluation importante de la monnaie locale, le cedi. De plus, les dépenses publiques liées à la gestion de la pandémie ont contribué à l’alourdissement de la dette du pays.
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