On en sait un peu plus sur les statitisques des personnes détenues pour terrorisme au Bénin. Ces statistiques ont été révélées par Ben Saul, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme.
Ce dernier a lors de sa visite au Bénin, évalué les conditions de détention des personnes accusées de terrorisme, notamment à la prison civile d’Akpro-Missérété.
En effet, cette prison qui abrite une majorité des détenus poursuivis par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), a fait l’objet de ses observations préliminaires.
Au moment de sa visite, le système pénitentiaire béninois comptait 10 personnes condamnées pour terrorisme et 652 en détention provisoire, dont 22 femmes. La majorité des détenus sont incarcérés à Akpro-Missérété, un établissement réputé pour sa sécurité, tandis que les femmes sont placées à la maison d’arrêt de Porto-Novo.
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L’âge des détenus varie, avec un prisonnier de 82 ans et un enfant de 14 ans, incarcéré avec son père. Ben Saul a aussi rappelé que la séparation des enfants des adultes est un droit fondamental selon la Convention internationale des droits de l’enfant.
Cependant, l’expert a salué un « assouplissement positif » des conditions de détention, indiquant que les détenus pour terrorisme étaient désormais intégrés à la population carcérale générale, sans mesures de sécurité extrêmes.
Il a également noté l’absence de mauvais traitements physiques infligés par le personnel pénitentiaire et la possibilité pour les détenus de rencontrer leurs avocats dans des conditions appropriées.
Toutefois, plusieurs problèmes demeurent, tels que la surpopulation et des conditions sanitaires insuffisantes. Le gouvernement béninois a annoncé des réformes, dont la réhabilitation de cinq maisons d’arrêt pour améliorer les conditions de détention.
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