L’exportation de la ferraille est depuis ce 21 novembre 2024, interdite au Niger. Cette mesure a été annoncée par Seydou Asman, ministre du Commerce et de l’Industrie, et s’accompagne d’un contrôle renforcé sur les exportations d’autres métaux.
Elle a été prise dans le cadre d’une politique de gestion stratégique des ressources naturelles du pays.
Selon un arrêté ministériel, la mesure interdit désormais l’exportation de « débris de pièces en fer, en fonte ou en acier ainsi que toute pièce de métal hors d’usage ».
Pour les métaux comme l’aluminium, le cuivre ou le plomb, les opérateurs économiques devront dorénavant obtenir une autorisation préalable auprès des autorités compétentes.
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L’objectif principal de cette décision est double : valoriser les ressources naturelles du pays et endiguer les pratiques illégales dans le secteur des métaux.
Les autorités nigériennes souhaitent donc garantir une meilleure traçabilité des matières premières et encourager leur transformation locale afin de créer davantage de valeur ajoutée sur le territoire national.
Les services de contrôle économique, soutenus par les forces de l’ordre, seront mobilisés pour surveiller l’application de ces nouvelles mesures et sanctionner toute infraction.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale qui vise à renforcer la souveraineté économique du Niger et à diversifier ses revenus.
En privilégiant la transformation locale des ressources, la junte militaire ambitionne de dynamiser l’économie du pays tout en réduisant sa dépendance vis-à-vis des marchés internationaux.
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