Le conflit russo-ukrainien est entré dans une nouvelle phase après le lancement dans la nuit du 25 au 26 novembre 2024, de 188 drones de combat visant des infrastructures stratégiques et des bâtiments résidentiels.
Bien que cette offensive russe n’ait pas fait de victimes, elles témoignent de l’intensification du conflit. Parallèlement à ces frappes, quatre missiles balistiques Iskander-M ont été tirés contre le pays, selon les autorités ukrainiennes.
De son côté, la Russie a été récemment le théâtre des frappes ukrainiennes sur ses installations, notamment dans la région de Koursk, près de la frontière, où deux soldats ont été blessés et un radar détruit, suite à des tirs de missiles américains ATACMS.
Lire aussi : Nigéria 1er, Sénégal 3e : voici le top 6 des pays africains qui importent le plus d’armes depuis 5 ans
Ces derniers évènements ravivent les tensions entre Moscou et Kiev. En effet, les deux pays ont désormais chacun, recours à des attaques de drones et de missiles pour préserver la vie de leurs soldats.
L’Ukraine, soutenue par l’armement occidental, a ciblé des installations stratégiques russes, tandis que la Russie riposte avec des missiles de plus en plus puissants, dont certains capables de porter une charge nucléaire, et menace de frapper l’Europe et les États-Unis.
Ainsi, face à cette situation de plus en plus périlleuse, les ambassadeurs de l’Otan et de l’Ukraine se sont réunis à Bruxelles pour évaluer l’évolution du conflit et la réponse internationale à cette guerre qui menace la stabilité régionale.
Views: 299