En RDC, le président Félix Tshisekedi a lors d’un meeting tenu à la place de la Poste à Lubumbashi, ce samedi 16 novembre 2024, réaffirmé sa volonté de réviser ou de modifier la Constitution.
« Qui est celui-là qui va m’interdire, moi, le garant de la Nation, de ne pas le faire ? », a-t-il déclaré, en réponse aux critiques suscitées par ses propos tenus à Kisangani. « Ce que j’avais dit à Kisangani n’a rien à voir avec un quelconque troisième mandat », a-t-il insisté.
Le chef de l’État a fustigé les « manipulations » orchestrées, selon lui, par certains acteurs politiques et religieux. « Je mets en garde tous ceux qui voudraient manipuler la population. Ils seront exposés à des poursuites », a-t-il averti, dans un ton ferme et déterminé.
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A en croire le président, une commission sera mise en place pour travailler sur les propositions de révision ou de changement de la Constitution. Ces propositions, a-t-il précisé, seront soumises d’abord aux élus, puis, si nécessaire, à une consultation populaire.
« Le peuple congolais décidera lui-même s’il doit s’arrêter à la révision ou aller jusqu’au changement de la Constitution. Personne ne changera mon avis sur cette question », a-t-il affirmé.
Cependant, Félix Tshisekedi a tenu à clarifier qu’il n’envisage pas un troisième mandat. « Cette Opposition, qui n’a rien à proposer et qui a mordu la poussière lors des dernières élections, cherche à manipuler la population. Qui leur a parlé de troisième mandat ? » a-t-il lancé.
Avant de poursuivre : « Je ne suis pas venu pour m’éterniser au pouvoir. Tout ce que je fais, c’est pour le bonheur de mes compatriotes et le développement de mon pays. Un jour, je serai un ex-président, et je veux pouvoir vivre librement parmi les miens, circuler dans toutes les provinces avec ma famille et mes amis ».
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