En Angleterre, le chef de l’Église anglicane et leader spirituel de la Communion anglicane mondiale, l’archevêque de Canterbury Justin Welby, est au cœur d’un scandale.
D’après une enquête indépendante, il n’aurait pas alerté la police des abus physiques et sexuels commis par un bénévole lors de camps d’été chrétiens.
La révélation de cette affaire a conduit les membres de la communauté anglicane a demander sa démission. En effet, certains membres du Synode général, l’assemblée nationale de l’Église, ont lancé une pétition réclamant sa démission.
Pour eux, l’écclésiaste a « perdu la confiance de son clergé ». En fin de matinée de ce lundi 11 novembre 2024, la pétition avait déjà recueilli plus de 1 800 signatures sur Change.org.
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Les appels à sa démission ont pris de l’ampleur depuis la publication des résultats d’une enquête indépendante sur les abus perpétrés par John Smyth.
Ce dernier a agressé sexuellement, physiquement et psychologiquement une trentaine de garçons et jeunes hommes au Royaume-Uni et 85 en Afrique sur plusieurs décennies.
Le rapport de 251 pages a révélé que l’archevêque Justin Welby n’avait pas signalé ces abus lorsqu’il en avait eu connaissance en août 2013, peu après son accession au poste d’archevêque de Canterbury.
Cependant, son bureau a réitéré ce jour, son horreur face à l’ampleur des abus commis par John Smyth. Signalant que l’archevêque n’avait eu aucune connaissance des allégations avant 2013 et qu’il espérait que l’examen Makin soutiendrait les efforts pour rendre l’Église plus sûre.
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