Au Tchad, 17 soldats ont été tués dans une attaque menée par le groupe terroriste de Boko Haram contre un poste militaire dans l’ouest du pays, a rapporté l’armée tchadienne.
Selon les explications du porte-parole de l’armée, le général Issakh Acheikh, à la télévision d’État, l’assaut, survenu ce samedi 9 novembre 2024 dans la région du lac Tchad, a également coûté la vie à 96 personnes.
En effet, cette région du pays fait face cette année, à une recrudescence d’attaques de groupes terroristes dont Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest. En 2020, une opération militaire tchadienne avait permis de démanteler plusieurs bases extrémistes, mais les violences sont reparties à la hausse.
Le mois dernier, une autre attaque a coûté la vie à 40 soldats, obligeant le président Mahamat Deby Itno à déclencher une nouvelle opération pour chasser les assaillants du lac Tchad.
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En mars 2024, 7 soldats avaient également perdu la vie dans une attaque attribuée à Boko Haram.
Ce groupe terroriste, actif depuis plus de dix ans, milite pour imposer la loi islamique dans le nord-est du Nigeria, et son insurrection s’est propagée aux pays voisins, comme le Cameroun, le Niger et le Tchad.
Précisons que le Tchad, un pays de près de 18 millions d’habitants, a été secoué par des troubles politiques avant et après l’élection présidentielle contestée de 2021 qui a vu la victoire de Mahamat Deby Itno.
Il avait dirigé le pays en tant que président par intérim pendant la période de régime militaire qui a suivi la mort de son père en 2021.
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