Alors, le budget 2025, vous en avez entendu parler ?
Ce fameux Projet de Loi des Finances qui a l’air de chercher à améliorer les choses, mais que certains députés, en particulier ceux du groupe parlementaire Les Démocrates de Boni Yayi, semblent avoir décidé de rejeter avant même de le lire. Ah, la politique, quel spectacle ! On dirait presque un match de foot où les joueurs refusent de regarder le ballon et préfèrent discuter des règles du jeu en dehors du terrain.
Plus de filets sociaux et d’infrastructures, mais… « On n’est pas d’accord »
Le budget 2025, estimé à 3 551 milliards de FCFA (oui, vous avez bien lu, des milliards), représente une hausse de 11 % par rapport à l’année précédente. De quoi financer des projets ambitieux : infrastructures, agriculture, santé, et même des initiatives pour contrer les changements climatiques. Tout ça, c’est beau, non ? Mais voilà, l’opposition semble avoir son propre agenda. Et c’est là que les Démocrates entrent en scène, avec un geste théâtral digne d’un grand classique de la politique : le rejet anticipé. Pourquoi lire un livre quand on peut en discuter avec les autres sans l’avoir ouvert, n’est-ce pas ?
Mais attendez, il y a mieux, Ces Démocrates, ce n’est pas tout. On dirait bien qu’ils seront rejoints dans leur élan par un autre groupe de députés, conduits par Lazare, qui semble avoir des vues bien tranchées sur la question. Ensemble, ils forment une alliance de choc, une sorte de brigade prête à tout pour dire “non”, même sans savoir pourquoi. Vraiment, on sent l’esprit de camaraderie… ou peut-être de compétition, qui sait ?
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Le budget 2025…vous n’y croyez pas ?
Alors, qu’est-ce qui fait tant rager nos Démocrates et leurs alliés ? Vous imaginez un budget qui met l’accent sur la résilience climatique, avec 640 milliards de FCFA destinés à contrer les effets du changement climatique. Vous imaginez un budget qui veut rendre l’eau potable et l’électricité accessibles à plus de Béninois, même dans les coins les plus reculés ? Un budget qui semble être une véritable carte de vœux pour la justice sociale et l’inclusivité. Eh bien, certains députés trouvent ça tout simplement insupportable.
Mais peut-être ont-ils raison, après tout. Pourquoi investir dans les infrastructures, la santé et les énergies renouvelables quand on peut se concentrer sur un bon débat politique sans trop se soucier des détails techniques ? C’est un peu comme si, au lieu de réparer une fuite d’eau, on décidait de discuter pendant des heures de la couleur de la robinetterie.
Le chaos : le meilleur ami de l’opposition
Si vous pensiez que l’opposition au budget serait simplement une petite piqûre de rappel, détrompez-vous. C’est plutôt un feu d’artifice de non catégoriques. Après tout, rejeter ce budget, c’est avant tout une affaire de principe. Si le gouvernement propose un projet de développement, pourquoi ne pas s’y opposer ? L’opposition, c’est la base, non ? Rappelez-vous, cette année encore, c’est le non qui sera à la mode. Rejeté en commission, rejeté en plénière… Un véritable ballet des « je ne suis pas d’accord, mais je ne sais pas trop pourquoi ».
Et qui sait ? Avec l’appui de Lazare et de ses collègues, cette opposition pourrait bien devenir la version politique de la phrase « plus on est de fous, plus on rit ». Un cirque, en somme.
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Mais alors, qui en profite vraiment ?
Voici la grande question : qui va souffrir de ce rejet systématique ? Les infrastructures, la santé, l’éducation ? Et si, en réalité, la véritable victime de ce refus catégorique était le peuple béninois lui-même, qui se voit peut-être privé des fruits de cette ambitieuse transformation économique ? Mais, à quoi bon se soucier de l’avenir quand il est bien plus simple de dire “non” à tout ?
Bien sûr, certains diront que ce budget est une opportunité pour le Bénin. Mais peut-être qu’ils se trompent. Peut-être que le vrai progrès, c’est de savoir rejeter une bonne idée avant même qu’elle ne soit mise en œuvre. Qui peut prétendre qu’un peu de chaos, de confusion et de débats sans fin ne sont pas la meilleure recette pour la prospérité ? Il est bien connu que dans un monde de plus en plus complexe, le rejet est la clé du succès.
Morale de l’histoire : la politique, un sport de contacts
Alors, que faut-il retenir de tout cela ?
Eh bien, chers lecteurs, si vous avez l’intention de comprendre ce qui se passe au Bénin, préparez-vous à des rebondissements, à des oppositions farouches et à des batailles épiques, où les budgets ne sont pas jugés sur leur contenu, mais sur leur capacité à faire tomber les adversaires.
Si vous cherchez une solution simple, vous risquez de la trouver… dans le rejet pur et simple. Après tout, qui a dit que gouverner était une question de consensus ? Une bonne dose de chaos n’a jamais tué personne, n’est-ce pas ?
Et voilà, le budget 2025 est entre de bonnes mains… ou pas. Mais qu’importe ! Tant qu’il y a des débats, il y a de l’espoir… ou du moins du divertissement.
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