Le Burkina Faso a annoncé une purge majeure au sein de son armée. Plusieurs hauts gradés, dont l’ancien président et lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba sont retirés de l’effectif de l’armée burkinabè.
En effet, un décret présidentiel daté du 30 octobre 2024, signé par le président Ibrahim Traoré, a officialisé cette exclusion.
La décision, qualifiée de radicale, survient alors que l’ancien chef de l’État et d’autres officiers sont accusés de « fautes graves ».
Le gouvernement de transition dénonce notamment des actes de complicité avec des puissances étrangères et des groupes terroristes, visant à déstabiliser le pays.
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Ces agissements, considérés comme une trahison, auraient sérieusement porté atteinte à l’honneur et à la discipline de l’armée.
Outre Damiba, d’autres figures de l’armée ont été radiées, parmi lesquelles le lieutenant-colonel Évrard Somda, ancien chef d’état-major de la gendarmerie, et le colonel Bamouni Yves Didier, ex-commandant du COTN. Ils sont accusés de complot contre le gouvernement en place, compromettant ainsi la sécurité nationale.
Rappelons que cette décision s’inscrit dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et les troubles politiques au Burkina Faso.
Pour le président Traoré, cette purge constitue une étape dans la réorganisation des forces armées, visant à consolider son pouvoir et à garantir la stabilité du pays.
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