En République Démocratique du Congo (RDC), la campagne de vaccination contre le paludisme a démarré ce 1er novembre 2024. Il s’agit d’un tournant majeur dans la lutte contre cette maladie endémique en Afrique subsaharienne.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’arrivée de ce vaccin administré en quatre doses marque une avancée majeure, résultat de près de trente années de recherche intensive.
En effet, cette campagne de vaccination démarré dans la ville de Mbanza-Ngungu, une localité située dans l’ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a été lancée par le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Romain Tshikaya.
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« Jusqu’ici, nos efforts se sont concentrés sur la distribution de moustiquaires, la pulvérisation d’insecticides à l’intérieur des habitations et le traitement rapide des cas. Mais ces mesures n’ont pas suffi à stopper l’épidémie. L’introduction de ce vaccin constitue donc un atout essentiel pour renforcer notre stratégie », a-t-il déclaré.
Les cibles du vaccin
Les enfants sont les principaux bénéficiaires de ce vaccin, car en RDC, ce sont eux, et particulièrement ceux de moins de 5 ans, qui subissent le plus lourd fardeau du paludisme, représentant entre 50 % et 70 % des décès dus à cette maladie.
Romain Tshikaya souligne qu’il reste à convaincre les populations de l’importance de cette nouvelle protection.
« Nous devons sensibiliser la population à l’importance de la vaccination et mobiliser tous les acteurs pour qu’aucun enfant ne soit privé de cette protection », a-t-il préconisé.
Pour rappel, la RDC est le deuxième pays africain le plus touché par le paludisme après le Nigeria. Il est le 15ᵉ pays d’Afrique à adopter le vaccin antipaludique.
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