Depuis plus d’un mois, l’État de Kogi, situé au centre du Nigeria, est en proie à des inondations dévastatrices.
Surnommé « l’État de la confluence » en raison de la rencontre entre la rivière Bénoué et le fleuve Niger, Kogi fait face à une crise sans précédent qui menace de dégénérer en une véritable catastrophe humanitaire.
Face à la montée inexorable des eaux, les autorités locales, débordées, lancent un appel désespéré à l’aide nationale et internationale.
Les inondations ont déjà ravagé plus de 200 localités, plongeant près de deux millions de personnes dans une situation dramatique.
Les infrastructures essentielles telles que les écoles et les hôpitaux sont en grande partie détruites. Des centaines de milliers d’hectares de terres agricoles ont été emportés par les crues, compromettant les récoltes et aggravant ainsi la précarité alimentaire.
Des témoignages poignants illustrent l’ampleur de la catastrophe, la plupart des habitants ont vu leurs maisons detruites et leurs cultures emportées.
Selon les autorités, le plan d’alerte précoce a permis jusqu’à présent d’éviter des pertes humaines. Cependant, l’ampleur des dégâts rend les ressources locales insuffisantes pour faire face aux besoins grandissants.
Les responsables de la Croix-Rouge, dont Umar Mahmud, évoquent une destruction massive des terres agricoles, compromettant les moyens de subsistance des populations locales.
L’Agence nigériane de gestion des urgences, ainsi que la Croix-Rouge et d’autres organisations locales, tirent la sonnette d’alarme.
Ils craignent des pénuries alimentaires massives et des épidémies de choléra, alors que les habitants sont de plus en plus vulnérables aux maladies liées à l’eau stagnante.
Les autorités de Kogi ont appelé à une mobilisation urgente du gouvernement fédéral, des ONG et de la communauté internationale pour fournir une aide humanitaire.
Le responsable de l’Information de l’État de Kogi a lancé un cri de détresse : « Nous ne pouvons plus attendre. » L’urgence est palpable, et sans une réponse rapide et coordonnée, l’État de Kogi pourrait bien connaître l’une des pires crises humanitaires de son histoire.
En l’absence d’une aide massive, les autorités locales s’attendent à ce que la situation empire dans les semaines à venir.
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