Au Niger, le régime de Niamey dirigé par le président de la transition, Abdourahamane Tiani, est sous le coup d’une nouvelle pression internationale.
Ce dernier, arrivé au pouvoir par un coup d’État militaire en date du 26 juillet 2023, maintient, depuis plus d’un an, l’ex-président Mohamed Bazoum, ainsi que certains de ses proches, en détention.
Malgré les nombreux appels internationaux et africains pour leur libération, aucune avancée significative n’a été enregistrée.
Des figures éminentes, comme les Prix Nobel Wole Soyinka et Denis Mukwege, ainsi que des organisations telles que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ont exprimé leur profonde inquiétude face à cette situation.
Ainsi, l’OIF a, lors de son XIXe sommet en France, rejoint la demande de la libération immédiate et inconditionnelle de Mohamed Bazoum, exprimée par le Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine.
Cependant, la junte semble déterminée à maintenir l’ancien président en détention. Pire encore, elle a engagé des poursuites judiciaires contre lui pour des accusations de « haute trahison », de complot contre la sûreté de l’État et d’apologie du terrorisme.
Pour ce faire, une procédure a été lancée en juin 2024 pour lever son immunité présidentielle, malgré les objections de ses avocats, qui dénoncent une dérive autoritaire.
Précisons que les avocats de Mohamed Bazoum continuent de qualifier cette détention de « dérive dictatoriale » et d’illégale, tandis que les appels à sa libération se multiplient.
Pourtant, le régime de Niamey n’a pas fléchi.
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