Pour bien mener à terme leur parcours universitaire, les étudiants ont besoin de soutien financier, notamment des bourses et allocations pour alléger les charges liées aux études.
À cet égard, depuis l’avènement du Président Patrice Talon à la magistrature suprême, plusieurs réformes ont été menées de 2016 à 2024 dans l’enseignement supérieur.
L’une d’elles a été la modernisation du processus d’attribution des bourses et aides universitaires, dont les résultats ont été salués par les étudiants.
Dans son rapport sur le bilan de ces réformes décidées par Patrice Talon, le Directeur des Bourses et Aides Universitaires, Martin A. Ogoussan, a rappelé qu’« avant 2016, il fallait avoir 11,51/20 pour être boursier ou 11/20 pour bénéficier d’une aide ».
Cependant, avec l’adoption du décret de 2017, le principe des quotas a été instauré. « À chaque entité de nos universités, un quota de bourses est attribué. L’adoption en 2017 de ce principe de quotas a été plus bénéfique pour les étudiants », a expliqué le Directeur des Bourses et Aides Universitaires.
Martin A. Ogoussan a souligné qu’avant 2016, « 18 410 bourses et 10 929 aides » avaient été octroyées aux étudiants. Après l’adoption de ce décret, « on est passé en moyenne à 20 330 bourses après 2017 et 12 039 aides en réponse aux demandes », a-t-il précisé.
Pour atteindre ce nombre croissant de bénéficiaires, le gouvernement a procédé à la digitalisation du système d’enregistrement des dossiers de candidature.
« Avant 2016, les demandes de bourses se faisaient en personne, tout était manuel.
La pile de dossiers envoyée à la Commission d’attribution de bourses était immense », a déploré Narcisse Agani Yaï.
Il a rappelé qu’avant 2016, un commissaire devait traiter 1 000 dossiers. « Mais avec la digitalisation, le demandeur soumet sa candidature en ligne via une plateforme dédiée. Grâce à ce système, 5 000 dossiers peuvent être traités rapidement », s’est réjoui le responsable des Bourses et Aides Universitaires.
Cette digitalisation du processus a permis de raccourcir considérablement le délai de traitement des dossiers. « Désormais, les étudiants reçoivent leur bourse ou allocation dans un délai d’un mois, alors qu’auparavant il fallait attendre jusqu’à 8 mois », a précisé Martin A. Ogoussan.
Ces mesures ont suscité la satisfaction et la reconnaissance des étudiants. Par exemple, Débora Koukonou, étudiante, a déposé sa demande à la Direction en décembre et a reçu son allocation en juillet, bien plus rapidement que les années précédentes où les délais étaient beaucoup plus longs. Elle s’est dite « surprise » par la rapidité du traitement grâce au nouveau système.
Toutefois, le gouvernement ne compte pas s’arrêter là. Il entend continuer à améliorer ce processus pour le bien-être des étudiants et pour rendre le système éducatif béninois plus compétitif.
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