En RDC, la révision de la Constitution, une promesse électorale faite par le président Félix Tshisekedi, pose un problème à l’opposition qui est vent debout contre le projet.
En effet, malgré la volonté affichée par le camp présidentiel de tenir cette promesse faite aux Congolais, des voix s’élèvent dans le rang de la société civile et des partis de l’opposition pour appeler à la vigilance.
Mais, cette opposition n’émeut pas le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya. Ce dernier a récemment rappelé que le parti au pouvoir compte lancer prochainement une campagne pour atteindre cet objectif.
« Quand d’autres pays révisent leur Constitution, ça ne pose pas de problème. » « Tout responsible politique sérieux ne peut s’opposer à une révision constitutionnelle », a-t-il déclaré tout en précisant que les réformes toucheront plusieurs lois, dont la loi électorale.
Un point de vue que ne partage pas Claudel André Lubaya, figure de l’opposition. En effet, il voit dans cette initiative une tentative de pérennisation du pouvoir de Félix Tshisekedi, chef de l’État de la RDC depuis 2019 et réélu fin-2023.
« L’objectif inavoué du camp Tshisekedi, à travers ce faux départ, est en réalité de préparer une définition monarchique du pouvoir en supprimant la limitation des mandats.
Même Joseph Kabila [qui a dirigé la RDC de 2001 à 2019, NDLR], malgré son passé militaire, n’avait pas osé toucher à cette disposition », a-t-il dénoncé.
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