Le septuple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton, figure emblématique du sport automobile britannique, a effectué une visite marquante au Bénin le mois dernier. Plus précisément, c’est à Abomey, ancienne capitale du puissant royaume du Dahomey, qu’il a choisi de poser ses valises pour une immersion dans l’histoire fascinante de cette région d’Afrique de l’Ouest.
Dans une vidéo partagée sur ses réseaux sociaux, Hamilton a exprimé son enthousiasme et son émotion face à la découverte de l’histoire des Agoodjié, les célèbres femmes soldats du royaume du Danxomè, dont les exploits ont été popularisés par le film The Woman King. « C’est incroyable de réaliser que cette histoire extraordinaire prend racine ici, au Bénin. » a-t-il déclaré, avant de surprendre ses fans en révélant : « J’ai un peu de sang béninois. »
Cette déclaration souligne l’importance personnelle de ce voyage pour Hamilton, qui a souvent évoqué ses origines afro-caribéennes et sa quête identitaire. Lors de sa visite, il a également été reçu avec les honneurs par un roi traditionnel béninois, un moment qu’il a qualifié de « véritablement exceptionnel » : « J’ai même été honoré par un roi. C’était plutôt cool, un moment que je n’oublierai jamais. »
Cette visite revêt un caractère symbolique, rappelant les liens profonds entre le Bénin et la diaspora africaine. Le royaume du Dahomey, dont Abomey fut le cœur, joue un rôle central dans l’histoire de la traite négrière, qui a déchiré des millions de familles africaines. Ouidah, un autre lieu emblématique du Bénin, fut l’un des ports d’embarquement des esclaves vers le Nouveau Monde.
Conscient de ce passé tragique, le gouvernement béninois a mis en place plusieurs initiatives pour honorer la mémoire des victimes de la traite et renforcer les liens avec les descendants de la diaspora africaine. L’une des mesures les plus marquantes est la possibilité, pour les Afro-descendants qui le souhaitent, d’obtenir la nationalité béninoise, un geste symbolique fort qui vise à reconnecter ces communautés avec leurs racines ancestrales.
En visitant le Bénin, Lewis Hamilton s’inscrit ainsi dans une démarche de reconnaissance et de réconciliation avec l’histoire, tout en célébrant l’héritage culturel et spirituel du pays. Cette expérience unique a sans doute renforcé son engagement pour la justice sociale et la valorisation des identités africaines, des causes qu’il défend avec passion sur la scène internationale.
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