On n’en sait un peu plus sur l’objectif de la traque lancée par la Police républicaine contre les travailleuses de sexe dans la ville de Cotonou et ses environs.
Selon la police béninoise, l’opération vise, d’une part, à lutter contre le racolage et d’autre d’autre part, à sortir les jeunes filles des griffes des réseaux proxénètes qui les exploitent.
Ainsi, l’opération lancée il y a quelques semaines par tous les commissariats sous tutelle de la Direction départementale de la Police républicaine du Littoral, a permis d’appréhender une cinquantaine de travailleuses de sexe.
Le chiffre sur les arrestations à Cotonou, a été rendu public dans une note d’information en accès libre sur le site de la Police républicaine.
Par ailleurs, la police précise que « l’objectif visé est de contribuer à la prévention des risques sanitaires » et de « renforcer la sécurité publique ».
« En les interpellant, les autorités souhaitent également démanteler les réseaux proxénète qui les utilisent dans cette filière illicite et immorale », informe la Police républicaine.
Pour rappel, la travailleuse de sexe encore appelé professionnel du sexe, désigne les métiers ou pratiques qui mettent en scène une prestation sexuelle qui, dans la majorité des cas, est un service rendu en échange d’une compensation monétaire.
L’expression est employée pour la première fois, en 1980 par l’ex-prostituée militante féministe pro-sexe et artiste Carol Leigh afin de dédiaboliser le terme « prostitution » fortement connoté négativement, car associé au crime, à la débauche et à l’immoralité.
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