Pour perpétuer la mémoire de l’esclavage qui a endeuillé l’Afrique dont le Bénin, le Gouvernement a décidé d’ériger au bord de la mer à Ouidah, le navire musée baptisé « Bateau du départ ».
Navivre à quai, il sera la réplique du navire négrier, l’Aurore qui a été le dernier vaisseau a embarqué à Ouidah des esclaves au XVIIe siècle.
Selon le Gouvernement qui a décidé de promouvoir la culture et le tourisme béninois, l’Aurore sera restitué à l’ « échelle 1 » et à termes, avec visites et scénographies, les usagers pourront s’informer sur la dramatique histoire de la Traite des Noirs.
L’emplacement choisi pour la construction de ce musée-navire est l’enceinte du Complexe hôtelier de la Marina, à quelques encablures de la Porte du non-retour à Djègbadji. Les caractéristiques du « Bateau du départ »
Déjà en construction, l’infrastructure immersive sera pourvue de dix voiles qui vont couvrir 1500 m2 ajouter à cela trois en pin d’Oregon long de 42 m. Leurs hunes en iroko. Chaque mât est en trois parties juxtaposables et emboîtables. Le bas-mât de hune pèse à lui seul 5 tonnes.
A l’intérieur du « Bateau du départ », les visiteurs découvriront d’abord ses cales qui servent à entreposer les marchandises, puis entreponts avant d’arriver à l’étage où les esclaves sont enfermés.
Après avoir passé les ponts, c’est la découverte des appartements des négriers et leur état-major. Tout sera restitué dans le moindre détail et avec précision.
Juxtaposant le navire-musée « Bateau du départ », il sera aussi bâti le complexe hôtelier de Marina d’environ 130 chambres et de deux parkings de plus 350 places.
Il comprendra une arène vodun pour la fête des religions endogènes et les activités culturelles, des jardins du souvenir, une esplanade touristique composée de restaurants et de divertissement ajouté au tout, une promenade flottante sur la lagune.
La décision du Gouvernement et du Président Patrice Talon témoignent leur engagement à faire du Bénin une destination touristique et de promouvoir la culture locale. Par ces multiples initiatives, très bientôt le secteur touristique sera un grand pourvoyeur de devises au trésor public.
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