Le Burkina Faso a été le théâtre d’une attaque meurtrière perpétrée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) dans la localité de Mansila, près de la frontière nigérienne.
Les jihadistes ont pris d’assaut un détachement militaire, tuant un nombre estimé de plus de 100 soldats, selon la revendication du GSIM. Des témoins sur place ont également signalé de nombreuses victimes civiles. L’attaque s’est déroulée avec une violence extrême, les assaillants utilisant des armes lourdes et provoquant la mort de dizaines de personnes.
Le GSIM, affilié à Al-Qaïda, a revendiqué cet assaut, affirmant avoir tué 107 soldats, en avoir capturé sept autres et avoir récupéré un important butin militaire.
Des vidéos obtenues par France 24 montrent les détails de l’attaque, avec des hommes armés à moto lançant l’assaut sur la caserne des forces de défense et de sécurité. Les assaillants portent un turban vert distinctif pour se distinguer des soldats lors des combats.
Les témoins sur place ont dénoncé des massacres de civils et des pillages, tandis que les autorités n’ont pas encore commenté ces événements. Dans un communiqué publié ultérieurement, le GSIM a confirmé le bilan de l’attaque, avec 107 soldats tués, sept prisonniers et la saisie d’un important arsenal militaire.
Il comprend notamment trois véhicules, 142 kalachnikovs, 449 chargeurs, des roquettes, des mortiers, des obus et des caisses de munitions, ainsi qu’un drone. Le groupe terroriste a immortalisé son butin de guerre en vidéo.
Cette attaque démontre que les assaillants visent non seulement à tuer des militaires, mais aussi à s’approvisionner en armes, en munitions et en carburant.
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