Aux États-Unis, le dimanche de Pâques a pris une tournure inattendue pour Kristi Noem, secrétaire américaine à la Sécurité intérieure. Elle a été victime d’un vol audacieux dans un restaurant de Washington.
Selon plusieurs médias, son sac à main contenant son passeport, ses clés, son badge officiel, son permis de conduire et environ 3 000 dollars en espèces a été dérobé par un individu masqué.
Les caméras de sécurité ont permis d’identifier le suspect, mais la faille dans la protection d’une personnalité de ce rang suscite de vives critiques à Washington. Jonathan Wackrow, ancien agent des services secrets et analyste pour CNN, a qualifié cet événement de « grave faille de sécurité », et a appelé à une révision des procédures opérationnelles pour éviter de tels incidents à l’avenir.
De son côté, le porte-parole du département de la Sécurité intérieure a précisé que Kristi Noem dînait en famille et que l’argent dérobé devait servir à financer les festivités pascales.
Cependant, cet épisode montre que la criminalité dans la capitale américaine est toujours vivace. Bien que les statistiques de 2024 indiquent une baisse des crimes violents à leur niveau le plus bas en trois décennies, Washington reste confrontée à des défis sécuritaires.
Alors que le débat sur la sécurité publique et les responsabilités des agences de protection s’intensifie, cet incident rappelle que même les plus hauts responsables ne sont pas à l’abri. Les experts appellent désormais à des ajustements significatifs pour préserver la confiance dans les institutions chargées de la sécurité intérieure.
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