Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, est au cœur d’une polémique après avoir utilisé l’application de messagerie Signal pour transmettre des informations militaires confidentielles.
Selon les informations rapportées par la presse américaine, le 15 mars 2025, Pete Hegseth aurait partagé des détails opérationnels concernant des frappes aériennes ciblant des positions houthies au Yémen.
Ces données, dont les horaires précis des vols, ont été diffusées dans deux groupes distincts sur Signal. L’un de ces groupes comptait, par erreur, un journaliste, tandis que l’autre réunissait des proches du ministre, dont son épouse, son frère et son avocat.
Ce partage a rapidement déclenché une enquête interne au sein du Pentagone. Bien que Signal soit reconnu pour son chiffrement, son utilisation dans un contexte aussi critique révèle des lacunes dans la sécurisation des communications officielles.
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Par ailleurs, l’implication de personnes extérieures aux cercles gouvernementaux amplifie la gravité de la fuite. L’épouse de Pete Hegseth, bien qu’ancienne journaliste, n’a aucun rôle officiel au Pentagone.
Sa participation à des échanges d’une telle sensibilité avait déjà suscité des critiques par le passé. Mieux, le frère et l’avocat du ministre, bien qu’ayant des liens avec le secteur de la Défense, n’étaient pas autorisés à accéder à ces données opérationnelles.
Cet incident soulève des interrogations sur les pratiques de communication au sein des hautes sphères de l’État. Pour les experts, même les outils numériques les plus sécurisés ne peuvent compenser une gestion négligente des données sensibles.
Précisons qie les conséquences de cette affaire pourraient être lourdes pour Pete Hegseth. En plus de fragiliser la sécurité nationale, cette fuite porte atteinte à la crédibilité du secrétaire à la Défense.
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