L’Union des populations du Cameroun (UPC), l’un des plus anciens partis politiques du pays, aborde l’élection présidentielle d’octobre 2025 dans un climat de divisions profondes.
Les différentes factions du parti ne parviennent pas à s’entendre sur une candidature unique, plongeant l’UPC dans un imbroglio stratégique.
Le 10 décembre dernier, deux courants internes ont désigné des candidats distincts. La faction dirigée par Michel Eclador Ekwa et Henriette Ekwe a investi le Pr Jean Bahebeck, tandis que celle de Rose Ndjie SHE a choisi Dominique Yamb Ntimba.
Cependant, avant le 10 avril, certaines factions présentaient encore le Pr Bahebeck comme le candidat officiel du parti.
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Parallèlement, deux autres factions ont décidé de soutenir des candidatures externes. Robert Bapooh Lipot s’est aligné derrière le président sortant, Paul Biya, candidat du RDPC, tandis que Pierre Baleguel Nkot a opté pour Me Akere Muna, leader du mouvement NOW et soutenu par le parti Univers de Prosper Nkou Mvondo.
Au total, l’UPC soutient quatre candidatures différentes, un scénario qui contraste avec les appels de figures de l’opposition, comme Cabral Libii, à une mutualisation des forces pour promouvoir l’alternance démocratique.
À l’approche de l’échéance électorale, la question reste ouverte : quelle candidature sera retenue pour représenter officiellement l’UPC ?
Si les factions ne parviennent pas à un consensus avant le dépôt des dossiers, Elections Cameroon et le Conseil constitutionnel trancheront, s’appuyant sur les critères légaux pour valider une seule candidature.
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