Fin des sanctions pour défaut de paiement. Le président béninois Patrice Talon, à travers une note ministérielle datée du 2 avril 2025, vient de mettre un terme aux pratiques abusives liées au recouvrement des frais de contribution scolaire dans les établissements publics.
Renvoyer un élève pendant une évaluation, retenir une convocation ou bloquer un dossier d’examen, ces méthodes sont désormais prohibées. Le gouvernement envoie un message clair aux chefs d’établissement, sommés de privilégier la sensibilisation au détriment des sanctions.
C’est Véronique Tognifodé, ministre par intérim de l’Enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, qui a porté la directive. Elle rappelle que l’école est un droit fondamental, non un privilège conditionné à la solvabilité des parents.
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La décision fait écho aux nombreuses critiques exprimées ces dernières années par des familles et des organisations de défense des droits des enfants. Trop d’élèves, parfois brillants, se retrouvaient exclus ou discriminés en pleine période de devoirs ou en phase d’examen.
Le gouvernement reconnaît toutefois la nécessité de recouvrer les frais de contribution, essentiels au bon fonctionnement des établissements. Mais il exige que cela se fasse dans le respect de la dignité des enfants.
Le soulagement est palpable au sein des familles. Dans l’opinion publique, la mesure est largement saluée comme un acte d’humanité et de justice sociale. Plusieurs voix appellent déjà à un encadrement plus strict des pratiques internes dans les établissements scolaires.
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