La Cour d’État du Niger a reporté sa décision concernant l’immunité du président déchu, Mohamed Bazoum, à la demande de ses avocats. L’audience, qui devait rendre son délibéré ce vendredi, a été reportée au 7 juin, date à laquelle reprendront les débats. Cette décision de report permettra d’assurer un débat contradictoire et le plein exercice du droit à la défense. Dans cet article, découvrez les derniers développements de cette affaire qui suscite l’attention au Niger.
Les avocats de l’ex-président Mohamed Bazoum ont demandé le report de l’audience concernant la levée de son immunité. Ils ont invoqué le fait que leur client n’a pas été valablement notifié de la procédure en cours et qu’il n’a pas pu communiquer librement avec eux. Cette demande a été acceptée par la Cour d’État, qui a fixé la reprise des débats au 7 juin.
En août dernier, les autorités militaires qui ont renversé Mohamed Bazoum l’ont accusé de « haute trahison » et d' »atteinte à la sûreté » du pays. Depuis lors, l’ex-président fait l’objet d’une procédure judiciaire visant à lever son immunité. La Cour d’État, la plus haute juridiction du Niger, est chargée de rendre sa décision sur cette question.
Le débat contradictoire au procès :
Le renvoi de l’affaire au 7 juin permettra d’organiser un débat contradictoire au procès, garantissant ainsi le plein exercice du droit à la défense. Cette décision a été saluée par Me Kadri Oumarou Sanda, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Niger, qui souligne l’importance de préserver les droits de la défense dans cette affaire.
Le collectif international des avocats de Mohamed Bazoum a pris acte de la décision de la Cour d’État de donner suite à sa demande de report. Dans un communiqué, le collectif souligne l’importance d’assurer un procès équitable et le respect des droits de la défense.
Le report de l’audience concernant l’immunité de Mohamed Bazoum au Niger suscite l’attention. Les avocats de l’ex-président ont obtenu gain de cause en demandant ce report afin de garantir un débat contradictoire et le plein exercice du droit à la défense. La Cour d’État du Niger reprendra les débats le 7 juin, date à laquelle elle rendra sa décision. Cette affaire continue de faire l’objet d’un suivi attentif tant au niveau national qu’international.
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