Le Niger est de nouveau endeuillé par une attaque terroriste meurtrière. Lundi, dans la région de Diffa, au sud-est du pays, quatre soldats ont été tués lors d’une attaque attribuée à Boko Haram.
Selon l’Agence nigérienne de presse (ANP), l’attaque a visé une position militaire située à Chetima Wango, dans la région de Diffa. Les soldats, en première ligne pour la sécurité du pays, sont tombés « sur le champ d’honneur », selon les termes officiels.
Au lendemain de cette tragédie, le chef d’état-major des armées, le général de brigade Moussa Salaou Barmou, s’est déplacé à Diffa pour rendre hommage aux militaires disparus. Il a assisté aux obsèques des soldats, témoignant du soutien des autorités militaires aux familles et de la détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme.
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La télévision publique a confirmé que l’attaque a été menée par des éléments de Boko Haram. Ce groupe terroriste, actif dans le nord-est du Nigeria voisin, mène régulièrement des incursions meurtrières dans la région de Diffa depuis 2015.
Malgré les efforts des forces armées nigériennes et des partenariats sécuritaires régionaux, la situation dans cette région reste préoccupante. Les attaques répétées compliquent le quotidien des populations locales, déjà éprouvées par l’insécurité et les déplacements forcés.
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