Le Burkina Faso a décidé de standardiser l’apparence capillaire des élèves dans tous les établissements scolaires.
Cette mesure, officialisée par un arrêté conjoint des ministres de l’Enseignement de base et de l’Enseignement secondaire, impose une coiffure uniforme dès la rentrée du troisième trimestre de l’année scolaire 2024-2025.
Selon l’arrêté, les élèves devront adopter une coupe courte, simple et sans ornements. Une exception est faite pour les filles, qui pourront porter des tresses ou des nattes, à condition qu’elles soient réalisées avec leurs cheveux naturels.
Tout manquement à cette règle entraînera l’interdiction d’accès à l’établissement.
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Cette directive concerne les établissements publics et privés, allant de l’éducation préscolaire au secondaire, en passant par les centres de formation professionnelle initiale.
La décision, bien que saluée par certains pour son potentiel à renforcer l’équité et la discipline, suscite des interrogations sur son impact culturel et social.
Les autorités affirment cependant que l’objectif est de promouvoir l’égalité et la neutralité dans l’environnement scolaire.
Rendez-vous en 2025 pour évaluer l’application de cette révolution capillaire et ses répercussions dans le système éducatif burkinabé.
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