L’armée nigérienne est une fois encore endeuillée. Une patrouille militaire a été attaquée le vendredi 28 février 2025 à Inanbagarett, une zone située dans le département d’Ingall, près de la frontière algérienne.
L’assaut a causé la mort de onze soldats. Plusieurs blessés ont également été recensés, sans qu’un bilan précis ne soit communiqué.
Toutefois, le général Salaou Barmou, chef d’État-major des forces armées, s’est déplacé en personne à Agadez pour rendre hommage aux militaires tombés lors de cette opération.
Entouré de responsables militaires, il a participé aux obsèques organisées en présence de leurs proches et camarades.
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Pour l’heure, l’attaque n’a pas été revendiquée, mais elle intervient dans un contexte de recrudescence des violences dans la région.
Début février, dix soldats avaient déjà été tués lors d’une embuscade dans le sud-ouest du pays, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Cependant, les forces armées nigériennes doivent composer avec des défis sécuritaires majeurs, confrontées à l’activité des groupes armés dans le Sahel et à une pression constante sur divers fronts.
Cette insécurité grandissante et la hausse des agressions préoccupent les observateurs, qui redoutent que ces incidents répétés compromettent les initiatives visant à ramener la stabilité dans la région.
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