À l’approche du ramadan, le gouvernement comorien a dévoilé, ce jeudi 27 février, une série de mesures pour réduire le coût de la vie.
Ces initiatives vont des allègements fiscaux à une garantie de fonds pour les importations et un renforcement de la distribution électrique. Ces actions ont pour but d’assurer l’accès aux produits essentiels à des prix accessibles, mais elles suscitent déjà des critiques.
Le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali, a annoncé un partenariat avec la Chambre de commerce. Un fonds de garantie de six milliards de francs comoriens a été mis en place pour faciliter les importations de denrées de base.
Parallèlement, les opérateurs économiques bénéficieront d’une réduction des charges fiscales pour encourager l’approvisionnement en produits de première nécessité.
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« Avec ce fonds, nous espérons améliorer l’offre sur le marché, ce qui devrait exercer une pression à la baisse sur les prix », a affirmé Nour El Fath Azali. Toutefois, la Fédération comorienne des consommateurs (FCC) reste sceptique quant à l’impact réel de ces décisions sur le pouvoir d’achat des ménages.
Le gouvernement a également annoncé l’installation de dix groupes électrogènes pour étendre la couverture électrique à plus de 90 % du territoire. Une avancée présentée comme un soulagement pour les foyers, notamment en cette période de forte demande.
Cependant, Me Ahamed Ali Abdallah, porte-parole de la FCC, dénonce un manque de contrôle des prix et juge ces annonces insuffisantes. « Les consommateurs continuent de subir des hausses incontrôlées sans intervention efficace des autorités », a-t-il déclaré.
Cependant, les autorités assurent que ces mesures s’inscrivent dans une stratégie à long terme et promettent une surveillance accrue pour garantir leur efficacité. Le scepticisme persiste toutefois parmi les citoyens, confrontés quotidiennement à la réalité économique du pays.
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