Veronica, une femme de 70 ans, porte en elle une histoire tragique de mariages ratés, de solitude et de désillusions. Cette Kényane, aujourd’hui démunie, partage son quotidien dans les bidonvilles de Kibera avec son petit-fils, dernier lien avec une famille éclatée.
Née en 1953, Veronica a grandi avec une maladie héréditaire qui a marqué son équilibre mental. Son parcours a basculé à 14 ans, lorsque son père a arrangé son mariage avec un ami proche.
Ce premier époux, choisi sans son accord, l’a conduite à un mariage forcé en 1967. Quatre ans plus tard, l’union s’est achevée sans enfant, laissant place à des tensions et des violences qui ont poussé le couple à se séparer.
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Le cycle des unions malheureuses s’est poursuivi. Veronica a enchaîné 19 autres mariages, chacun marqué par des échecs, des pressions familiales et des attentes irréalisables. L’absence d’enfant était souvent un motif de rupture. L’un de ses époux a même pris une coépouse, mais des accusations calomnieuses ont entraîné son éviction du foyer.
En 1996, après des années de souffrance, elle a donné naissance à une fille, née d’une relation avec un ami. Mais cette fille, qu’elle espérait être un soutien, l’a abandonnée après avoir eu un enfant à son tour. Aujourd’hui, Veronica élève seule son petit-fils, survivant dans des conditions précaires.
Son histoire, racontée dans un documentaire d’Afrimax English, est celle d’une femme brisée par des attentes sociales, des trahisons familiales et une quête incessante d’amour. Malgré les épreuves, Veronica garde l’espoir qu’une aide extérieure viendra changer sa vie et celle de son petit-fils.
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