Les États-Unis ont dévoilé le lundi 25 février 2025, la liste des pays éligibles à leur programme d’exemption de visa pour l’année 2025. Quarante nations, principalement situées en Europe, Asie et au Moyen-Orient, y figurent. Toutefois, aucun des 54 pays africains n’a été retenu, une situation qui perdure depuis la création de ce programme.
Cette année, la Roumanie rejoint les bénéficiaires, tandis que le Royaume-Uni, bien qu’exclu, reste éligible sous des conditions particulières. Ce traitement différencié suscite des interrogations, notamment sur les critères utilisés par Washington.
L’exclusion des pays africains reflète les défis que ces derniers rencontrent pour accéder au territoire américain. Les taux de refus de visas pour les demandeurs africains restent élevés, justifiés par les autorités américaines par des craintes liées aux fraudes, à la sécurité et aux violations des règles migratoires.
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Depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, la politique migratoire américaine s’est durcie. Les populations africaines et latino-américaines sont particulièrement affectées, avec une recrudescence des expulsions visant les sans-papiers. Des milliers d’immigrés africains risquent désormais de se voir renvoyés dans leur pays d’origine.
Le programme d’exemption de visa permet aux citoyens des pays participants de séjourner jusqu’à 90 jours aux États-Unis sans visa, moyennant une autorisation préalable via le système ESTA. Malgré ses avantages économiques et touristiques, il exclut systématiquement le continent africain.
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