Lundi, neuf détenus se sont évadés de la prison de Nioki, située dans le territoire de Kutu, province de Mai-Ndombe, en République démocratique du Congo. Cet incident s’est produit lors d’une opération de nettoyage, exploitée par les prisonniers pour fuir.
Si cinq d’entre eux ont été capturés, quatre sont toujours en cavale, mobilisant les autorités locales dans une vaste traque.
Fidèle Lizorongo, président de la société civile de Nioki, tire la sonnette d’alarme sur l’état lamentable de l’établissement. « La prison n’offre pas les conditions minimales pour un lieu de détention. C’est un cachot insalubre où les détenus vivent dans des cellules sans ventilation », a-t-il déclaré.
Les infrastructures sont dans un état critique : murs fissurés, absence de clôtures et insécurité chronique. Les détenus, souvent entassés dans des pièces exiguës, subissent des températures étouffantes, qui aggrave leur situation déjà intenable.
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La société civile demande la construction d’une prison moderne et mieux sécurisée pour répondre aux besoins de la province. Elle exige aussi des mesures urgentes pour améliorer les conditions de vie des détenus.
À Inongo, chef-lieu de Mai-Ndombe, la situation carcérale serait encore plus alarmante, avec des infrastructures plus dégradées et des problèmes de surpopulation accentués.
Pour l’heure, les autorités provinciales n’ont pas encore réagi officiellement à cet événement. Mais, l’opinion publique espère que cette évasion incitera les décideurs à engager des actions concrètes pour moderniser les prisons et éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
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