Au Tchad, le Mouvement patriotique du salut (MPS), parti au pouvoir, a remporté 45 des 46 sièges en jeu lors des élections sénatoriales organisées au Tchad le 25 février.
Les résultats provisoires, annoncés par l’Agence nationale de gestion des élections (Ange) mardi soir, confirment la quasi-hégémonie de la formation dirigée par le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno.
L’opposition, en retrait face à la machine électorale du MPS, n’a décroché qu’un seul siège, dans la province du Mayo-Kebbi, à l’ouest du pays. Ce siège revient au Rassemblement national des démocrates tchadiens (RNDT), seul parti à avoir percé dans une élection dominée par le pouvoir en place.
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Selon le cadre légal tchadien, le Sénat est composé de 69 membres. Deux tiers de ces membres sont élus au suffrage indirect par les conseillers locaux et provinciaux, tandis que le tiers restant est désigné directement par le président de la République.
L’Ange a également rapporté un taux de participation record, avec 2 592 votants sur 2 594 inscrits. Ce résultat, bien que frappant, suscite des interrogations quant aux conditions dans lesquelles le scrutin s’est déroulé.
Avec la mise en place prochaine du Sénat, le pays s’approche de la reconstitution complète de ses institutions, bouleversées depuis la disparition tragique d’Idriss Déby Itno en avril 2021. Toutefois, l’installation effective du Sénat dépend encore de l’aval du Conseil constitutionnel, étape cruciale dans la transition politique en cours.
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