En République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila amorce un retour calculé sur la scène politique après plusieurs années de retrait.
Dans une tribune publiée dans un média sud-africain, l’ancien président critique la gestion actuelle de son successeur, Félix Tshisekedi, et prône une réponse militaire face à la crise sécuritaire exacerbée par l’AFC/M23, soutenu par le Rwanda.
Cette prise de position marque le début d’une stratégie destinée à relancer Joseph Kabila et son parti, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie).
Depuis décembre 2024, l’ancien président multiplie les apparitions publiques et les rencontres. À Addis-Abeba, il s’est affiché aux côtés de Moïse Katumbi, un ancien rival, lors d’une réunion symbolique.
Parallèlement, il s’est entretenu discrètement avec des représentants religieux, notamment des prêtres catholiques et des pasteurs protestants, renforçant ainsi son influence auprès d’acteurs clés de la société congolaise.
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Sur le plan organisationnel, Joseph Kabila mobilise activement son réseau. Il a récemment dépêché des émissaires à Bruxelles pour dialoguer avec les religieux dans le cadre des consultations politiques initiées par la CENCO et l’ECC.
Il a également réuni ses fidèles à Nairobi, dont des personnalités comme Aubin Minaku, ancien président de l’Assemblée nationale, et Emmanuel Ramazani Shadary, ancien candidat à la présidentielle.
Au terme de cette rencontre, Joseph Kabila a confié l’intérim de la présidence du PPRD à Aubin Minaku, tout en mettant en place une gestion collégiale avec d’autres figures influentes du parti.
Ces actions témoignent d’une volonté claire de restructurer le PPRD et de peser dans le paysage politique congolais. Pour Joseph Kabila, il ne s’agit pas uniquement de critiquer mais de préparer un retour significatif au devant de la scène politique congolaise.
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