Au Sénégal, une triste histoire défraie la chronique. Il s’agit du suicide du jeune Matar Diagne, étudiant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Ce dernier a, avant de mettre tragiquement mis fin à ses jours, pris le soin de laisser derrière lui sur Facebook, une lettre bouleversante.
Le défunt révèle dans cette lettre sa lutte intérieure, marquée par la maladie, l’isolement et le rejet social. Ce mélange explosif l’a conduit à poser un geste désespéré qui a boulversé Dakar et la communauté universitaire.
En effet, diagnostiqué en 2020, Matar Diagne raconte les épreuves liées à sa santé déclinante et à son intégration difficile. « Certaines personnes sont intelligentes, mais aveugles face à la souffrance des autres », a-t-il écrit.
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Il se sentait jugé et incompris. L’isolement et le manque de soutien ont aggravé son état, rendant insupportable le poids des moqueries et des calomnies. « N’isolez personne, n’ignorez personne, ne fuyez personne », a-t-il ajouté.
Cependant, dans son testament littéraire, un roman intitulé La Fuite des Indésirables, Matar Diagne exprime sa volonté de voir son œuvre publiée à titre posthume, afin que les bénéfices soient reversés à sa mère, affaiblie par la maladie.
À travers ce geste ultime, il aspirait à sensibiliser la société à l’importance d’un monde de compassion et de solidarité, lançant un appel poignant à l’humanité : tendre la main aux plus vulnérables et cultiver l’empathie.
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