vendredi 7 février 2025

La CEDEAO met fin aux contrats des fonctionnaires membres des pays de l’AES

Partager

Les fonctionnaires maliens, nigériens et burkinabè employés par la CEDEAO ont officiellement reçu leurs lettres de fin de contrat. Au nombre de 135, ces derniers ne font plus partie du personnel de l’organisation sous régionale. Cette décision découle de la sortie du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO le 29 janvier 2025.

Les contrats de ces fonctionnaires prendront fin le 30 septembre 2025. En guise de compensation, ils recevront l’équivalent de trois mois de salaire, augmentés d’un mois par année d’ancienneté, avec un plafond de douze mois. Ces conditions, conformes aux règlements internes de la CEDEAO, n’ont pas fait l’objet de négociations particulières.

Pour de nombreux concernés, cette rupture a un goût amer. « Nous sommes victimes d’une décision que nous n’avons pas prise », confie anonymement un cadre de haut niveau.

LIRE AUSSI : Afrique de l’Ouest : l’AES prend une initiative qui répond aux attentes de la CEDEAO

Si certains comprennent la volonté de réforme de la CEDEAO, la rapidité et le manque de considération dans la communication ont suscité frustration et déception. Plusieurs employés, forts de décennies de service, se disent pris de court par l’absence de dialogue et de préparation.

En dépit de cette situation difficile, certains envisagent de nouvelles perspectives professionnelles. Expatriation ou retour au pays, l’avenir des ex-fonctionnaires dépendra des opportunités qui se présenteront.

Pour rappel, un comité de la CEDEAO a été créé pour négocier les modalités de sortie avec les trois pays de l’AES. Ces modalités touchent à des secteurs stratégiques tels que la libre circulation, le commerce et les projets de développement.

Views: 105

Plus d'actualités

Articles Populaires

You cannot copy content of this page