En RDC, le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a relayé mardi des déclarations poignantes du président lors d’une réunion stratégique axée sur la situation sécuritaire et humanitaire du pays.
« Le destin de notre population est mis à l’épreuve », a-t-il affirmé en préambule, citant les mots du chef de l’État. En effet, face à la recrudescence des violences, le président a insisté sur l’urgence d’une réponse forte et coordonnée pour protéger les populations civiles et soutenir les forces armées.
Ainsi, pour répondre à l’ampleur de la crise, le président a ordonné la mise en œuvre immédiate d’un plan d’urgence humanitaire. Celui-ci devra être mené en collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux afin d’assurer une assistance adéquate aux populations touchées.
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Patrick Muyaya a également souligné l’impératif pour les institutions publiques d’adopter un mode de gestion austère afin de dégager des ressources supplémentaires pour renforcer les moyens des soldats et des forces de sécurité.
« Chaque sacrifice compte pour notre effort de guerre. Il s’agit de donner une prime à nos soldats et policiers, mais aussi de leur fournir l’équipement nécessaire pour faire face à l’adversité », a précisé le ministre.
Sur le plan médiatique, le président a dénoncé la propagation de fausses informations, qu’il considère comme un frein à la cohésion nationale. « La désinformation doit cesser », a-t-il martelé.
Dans cette optique, le gouvernement a été chargé de mettre sur pied une cellule de crise dédiée à la communication sécuritaire. Cette structure devra centraliser et coordonner les informations diffusées, en vue d’une communication plus responsable et unifiée.
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