Les ressortissants de plusieurs pays africains sont concernés par la directive de Donald Trump portant sur l’expulsion des millions de migrants illégaux sans statut légal aux États-Unis.
Cette mesure, au cœur de la campagne présidentielle de 2024 de Donald Trump, s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer la sécurité des frontières et à intensifier l’application des lois sur l’immigration.
En effet, depuis son retour au pouvoir, l’administration Trump a accéléré les expulsions, avec des raids massifs menés par l’Immigration and Customs Enforcement (ICE). En 2024, 1 818 Africains ont été expulsés, les ressortissants du Sénégal, du Nigéria et de la Mauritanie étant les plus touchés.
Ces chiffres s’inscrivent dans une tendance plus large, où les communautés africaines, représentant environ 2,86 % des ordres d’expulsion définitifs, font face à des incertitudes croissantes.
Les Africains subsahariens forment un groupe migratoire en pleine croissance aux États-Unis, leur nombre a été multiplié par 16 depuis 1980.
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Selon le Migration Policy Institute, ils représentaient environ 5 % de la population née à l’étranger en 2019, contribuant à la diversité et à la vitalité économique du pays.
Toutefois, la répression actuelle fragilise cette population, souvent composée de familles et de demandeurs d’asile.
Toutefois, être inscrit sur la liste d’expulsion ne garantit pas une déportation immédiate. Certains migrants peuvent obtenir une protection contre l’expulsion, notamment par l’asile ou des conventions internationales.
Cependant, la peur et l’incertitude demeurent palpables dans ces communautés.
Numéro de série | Pays | Nombre de citoyens |
---|---|---|
1 | Somalie | 4 090 |
2 | Mauritanie | 3 822 |
3 | Nigeria | 3 690 |
4 | Ghana | 3 228 |
5 | Guinée | 1 897 |
6 | Cameroun | 1 736 |
7 | Ethiopie | 1 713 |
8 | Sénégal | 1 689 |
9 | Libéria | 1 563 |
10 | Sierra Leone | 1 563 |
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