lundi 27 janvier 2025

Climat : Michael Bloomberg s’engage à combler le vide laissé par l’absence de financement des États-Unis

Partager

Le milliardaire américain Michael Bloomberg, homme d’affaires et ancien maire de New York, a annoncé son engagement à pallier toute absence de financement de l’ONU-Climat en cas de retrait des États-Unis sous l’administration de Donald Trump.

Ce dernier, fidèle à ses précédentes décisions, a envisagé de réduire les contributions américaines à plusieurs institutions internationales, dont l’ONU-Climat, l’organisme des Nations unies responsable des conférences sur le climat (COP).

Les États-Unis représentent actuellement 22% du budget global de l’ONU-Climat, une institution dont le siège est situé à Bonn, en Allemagne. Avec un budget de 88,4 millions d’euros pour les années 2024-2025, l’ONU-Climat joue un rôle clé dans la mise en œuvre des engagements internationaux en matière de climat.

Bien que le président américain n’ait pas encore officialisé un retrait complet de l’ONU-Climat, sa position sur l’accord de Paris reste problématique. Cette décision pourrait remettre en cause la coopération mondiale face aux enjeux climatiques, pourtant jugés cruciaux par la communauté internationale.

Le retrait des États-Unis de l’accord de Paris, annoncé en 2017 sous la présidence de Trump, avait suscité des inquiétudes mondiales. Cependant, Bloomberg avait alors réagi en s’engageant à verser jusqu’à 15 millions de dollars pour garantir le financement de l’ONU-Climat.

LIRE AUSSI : Les États-Unis se retirent officiellement de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)

Cet engagement se poursuit aujourd’hui avec la promesse d’assurer un soutien financier face à toute nouvelle tentative de retrait américain. L’association Bloomberg Philanthropies, avec le soutien d’autres bailleurs de fonds américains, prévoit de garantir le respect des obligations climatiques mondiales des États-Unis, indépendamment des décisions de Washington.

Simon Stiell, le chef de l’ONU-Climat, a salué l’importance de ces contributions privées. Selon lui, elles sont cruciales pour permettre à l’ONU de soutenir les pays dans la réalisation de leurs engagements climatiques, un rôle que l’ONU-Climat exerce depuis l’adoption de l’accord de Paris en 2015.

Cet accord, signé par presque tous les pays du monde, vise à limiter le réchauffement climatique à un seuil acceptable, mais pour cela, un financement constant et robuste est nécessaire.

Alors que la COP30 se profile au Brésil en novembre 2025, les engagements privés comme ceux de Bloomberg soulignent l’importance de la solidarité internationale face à la crise climatique. Les États-Unis, malgré leurs positions contradictoires, ne pourront pas ignorer la dynamique globale en cours.

Views: 268

Plus d'actualités

Articles Populaires

You cannot copy content of this page