mercredi 5 février 2025

Donald Trump II : Une investiture sous le signe de la force, des controverses et des grâces présidentielles

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À la veille de son investiture pour un second mandat, Donald Trump a galvanisé ses partisans lors d’un meeting à Washington le 19 janvier. Le président élu, âgé de 78 ans, a promis d’agir « à une vitesse et avec une force sans précédent » pour concrétiser les piliers de sa campagne, notamment la lutte contre l’immigration clandestine et le renforcement des frontières. Une annonce, en particulier, a retenu l’attention : son intention de gracier ses partisans impliqués dans l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021.

Des décrets présidentiels aux implications explosives

Lors de son discours, Donald Trump a assuré à ses supporters qu’ils seraient « très heureux » dès son premier jour en fonction, grâce à une série de décrets présidentiels. Parmi ces décisions attendues, la déclaration d’un état d’urgence à la frontière mexicaine, la suppression de programmes promouvant la diversité dans l’administration fédérale, et la levée des restrictions sur l’exploitation pétrolière.

Mais l’annonce la plus polémique reste sa promesse de gracier toutes les personnes condamnées ou poursuivies pour leur rôle dans l’assaut contre le Capitole, événement qui avait marqué une tentative d’empêcher la certification de l’élection de Joe Biden. Cette décision, présentée comme une « réhabilitation des patriotes », suscite d’ores et déjà une levée de boucliers parmi ses opposants, qui y voient une atteinte grave aux principes de justice et de responsabilité.Un souverainisme clivant à l’international

Sur la scène mondiale, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche divise profondément. Son discours souverainiste et sa posture transactionnelle séduisent certains dirigeants africains, particulièrement ceux qui espèrent développer des partenariats économiques sans conditionnalité sur les droits de l’homme.

Cependant, son protectionnisme exacerbé et ses menaces de représailles envers les BRICS alimentent des inquiétudes, notamment en Afrique du Sud, où des secteurs stratégiques comme l’automobile ou les agrumes bénéficient grandement de l’AGOA.

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En promettant de revoir cet accord commercial, tout en mettant en garde contre des positions contraires aux intérêts américains, Donald Trump envoie un message clair : la coopération avec les États-Unis se fera désormais à leurs conditions.

Environnement : des promesses qui inquiètent

Parallèlement, les engagements environnementaux de Donald Trump laissent présager des reculs importants. La suppression de réglementations environnementales et le soutien accru aux industries fossiles s’inscrivent en opposition aux efforts globaux de lutte contre le réchauffement climatique. Toutefois, ces promesses pourraient rencontrer des résistances au Congrès, où la question climatique demeure un point de friction.

Un mandat placé sous le signe de la polarisation

Au-delà de ses décisions, Donald Trump poursuit une politique qui exacerbe les divisions, tant aux États-Unis qu’à l’étranger. Sa promesse de gracier les responsables de l’assaut du Capitole incarne une vision de la justice orientée par la fidélité politique. À l’échelle internationale, son approche bilatérale et protectionniste redéfinit les règles de la coopération, suscitant à la fois l’espoir et la crainte.

Alors qu’il s’apprête à prêter serment aujourd’hui , Donald Trump entame un second mandat qui s’annonce aussi audacieux que controversé. Si ses décisions enthousiasment une base de partisans loyaux, elles risquent également d’approfondir les fractures d’une nation et d’un monde en quête de stabilité.

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