Le sodabi, la boisson la plus populaire du Bénin, continue de séduire à l’international. Cet alcool traditionnel béninois, fait à base de vin de palme ou de jus de raphia, conquiert de plus en plus de consommateurs au-delà des frontières du Bénin.
À N’Djaména, capitale tchadienne, cette boisson artisanale attire une jeune clientèle en quête d’authenticité et d’expériences nouvelles.
En effet, originaire du Bénin, le sodabi est un spiritueux distillé de manière artisanale. Longtemps considéré comme une boisson des zones rurales, il connaît aujourd’hui un renouveau grâce à des producteurs qui modernisent son image.
Emballé dans des bouteilles soignées et parfois aromatisées, le sodabi qui s’exporte depuis quelques années en Europe, séduit désormais une nouvelle génération de consommateurs sur le territoire africain.
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À N’Djaména, il s’impose progressivement dans les habitudes des jeunes. Ces derniers, curieux de découvrir les richesses culturelles africaines, en font une boisson tendance. « Ce n’est pas seulement un alcool, c’est un symbole de patrimoine africain », explique Mahamat, un étudiant de 24 ans, grand amateur de sodabi.
Pour répondre à cette demande croissante, certains entrepreneurs tchadiens envisagent de produire localement une version du sodabi, s’inspirant des techniques béninoises. Cette initiative vise non seulement à réduire les coûts d’importation, mais aussi à encourager une production artisanale locale.
À N’Djaména comme ailleurs, le sodabi béninois ne se limite plus à une consommation festive. Il incarne une forme de retour aux sources et de valorisation des traditions africaines prêtes à séduire le monde entier.
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