Le verdict est tombé mercredi 2 juillet aux États-Unis. L’artiste P. Diddy a été reconnu non coupable des accusations de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs, à l’issue d’un procès très suivi dans les médias.
Mais l’artiste américain, de son vrai nom Sean Combs, reste sous la menace d’une lourde peine. Les jurés ont validé les charges liées au transport de personnes à des fins de prostitution, un crime fédéral pour lequel il encourt jusqu’à 20 ans de prison.
L’affaire, qui avait provoqué un séisme dans l’industrie du divertissement, n’a pas fini de faire parler. D’autant plus que le président Donald Trump, interrogé vendredi 1er août sur la chaîne conservatrice Newsmax, a laissé planer le doute sur une éventuelle grâce présidentielle.
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« Je le considère comme à moitié innocent », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Une grâce ne serait pas facile à accorder ».
« Nous étions amis, il avait l’air sympa. Mais quand je me suis présenté aux élections, il a été très hostile. Cela complique les choses », a-t-il poursuivi.
Le président semble notamment faire allusion aux propos tenus par le producteur en 2020, peu après la défaite de Trump face à Joe Biden. À l’époque, P. Diddy avait affirmé que « les hommes blancs comme Trump doivent être bannis ». Trois ans plus tôt, en 2017, il déclarait au Bête du jour qu’il se « fichait éperdument » du président républicain.
Alors que la procédure judiciaire suit son cours, le sort de Sean Combs reste incertain, entre les perspectives d’un procès en appel, une potentielle incarcération, et l’éventualité, même ténue, d’une intervention présidentielle.
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