Au sommet du rap ivoire, Himra ne laisse rien au hasard. Lors d’un live récent, l’artiste s’est livré sans filtre sur sa méthode pour conserver son trône. Et derrière le charisme du Chetté, se cache une stratégie bien rodée : la surveillance totale de la concurrence.
« J’écoute tout, même les petits qui font 200 vues », a-t-il confié. Une déclaration révélatrice d’un artiste conscient de la nature compétitive du milieu. Pour Himra, connaître ses rivaux, leurs forces, leurs failles, est essentiel. « Un bon matin, tu vas te réveiller, y’a un qui est sorti dans ton dos », prévient-il. Une veille artistique constante qui, selon lui, garantit la longévité.
Actuellement au cœur des radars musicaux, Himra multiplie les collaborations avec les plus grandes têtes d’affiche du rap français. Une connexion solide se dessine notamment avec Ninho, une collaboration que les fans attendent avec impatience.
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Mais derrière la performance, l’histoire personnelle pèse. Interrogé sur sa relation avec Didi B, autre poids lourd du rap ivoirien, Himra a évoqué sans détour une rivalité née des méandres de l’industrie musicale. « Le succès a tout changé. L’argent a créé des tensions, et des clans se sont formés », a-t-il affirmé.
L’artiste, souvent décrit comme émotif, dénonce l’hypocrisie du showbiz ivoirien. « Si tu dis quelque chose de négatif sur moi, je ne peux pas faire comme si de rien n’était et me retrouver en studio avec toi ».
Il oppose son franc-parler à ce qu’il perçoit comme une posture calculée chez Didi B. « Lui, c’est le style P. Diddy. Moi, je suis comme Poutine : quand je frappe, on me voit comme le méchant », a-t-il ajouté.
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