Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 10, 38-42)
En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
Les paroles des Papes
Dieu a envoyé Gabriel à Marie de Nazareth pour lui annoncer, et à travers elle, à toute l’humanité, la mission du Verbe. Voici que Dieu désire envoyer le Fils éternel afin que, en se faisant homme, il donne à l’humanité la vie divine, la filiation divine, la grâce et la vérité.
La Mission du Fils commence précisément à ce moment-là, à Nazareth, où Marie entend les paroles prononcées par la bouche de Gabriel […]. Le Verbe, de même substance que le Père, se fait chair dans le sein de la Vierge. La Vierge elle-même ne comprend pas comment tout cela peut se réaliser. C’est pourquoi, avant de répondre : « Que tout m’advienne », elle demande : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » (Lc 1, 34). Et elle reçoit la réponse décisive : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu… Car rien n’est impossible à Dieu. » (Lc 1, 35-37). À cet instant, Marie comprend déjà. Et elle ne demande plus. Elle dit simplement : « que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38). Et le Verbe se fait chair (cf. Jn 1, 14). (Saint Jean-Paul II, Homélie, Sanctuaire de Pompéi, 21 octobre 1979)
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