Une jeune femme ivoirienne a secoué les réseaux sociaux par son témoignage. Elle est tombée enceinte malgré l’implant contraceptif qu’elle portait depuis moins d’un an. Son témoignage, filmé en vidéo et partagé massivement, a relancé le débat sur la fiabilité des méthodes de contraception.
Visiblement sous le choc, la jeune femme raconte avoir placé un implant censé la protéger pendant trois ans, avant de découvrir qu’elle attendait un enfant. « Ça fait deux mois que je ne vois pas mes menstrues. J’ai fait jusqu’à quatre tests de grossesse. Tout est positif », affirme-t-elle. Et d’ajouter, en colère : « Les docteurs là, vous nous mettez dans le pétrin. Walaye, je suis enceinte ».
La séquence n’a pas tardé à enflammer la toile. De nombreux internautes ont exprimé leur surprise, d’autres ont tenté de nuancer. Pour ces derniers, l’implant contraceptif, bien qu’efficace à plus de 99 %, ne garantit pas une protection absolue.
« C’est un dispositif censé espacer les grossesses, mais rien n’est infaillible », commente un utilisateur. Un autre avance des hypothèses selon laquelle « il a été mal posé, ou qu’elle prend des médicaments qui réduisent son efficacité ».
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L’implant, inséré sous la peau du bras, libère de l’étonogestrel, une hormone qui inhibe l’ovulation. Son efficacité est théoriquement immédiate après la pose, mais certains traitements notamment contre la tuberculose ou l’épilepsie peuvent en réduire l’effet.
Les spécialistes de la santé rappellent que de tels cas restent extrêmement rares, mais réaffirment l’importance d’un suivi médical régulier et d’une information claire sur les avantages, limites et contre-indications de chaque méthode.
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