L’Espagne paie un lourd tribut à la chaleur. En juillet 2025, 1.060 décès ont été recensés comme liés à la canicule, selon les estimations du système MoMo, soit près de 400 morts de plus qu’en juillet 2024.
C’est sur le réseau social X que le ministère de la Santé a diffusé ces chiffres, issus de l’Institut Carlos III, gestionnaire du système MoMo. Ce dernier analyse l’écart entre les décès attendus et observés, en intégrant notamment les données météorologiques fournies par l’Aemet.
S’il ne démontre pas une causalité stricte, MoMo reste la référence pour estimer l’impact des phénomènes extrêmes sur la mortalité. En août 2024, la barre des 1.200 décès avait déjà été franchie. Une tendance qui pourrait se confirmer, alors qu’une deuxième vague de chaleur frappe le pays depuis dimanche.
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La ministre de la Santé, Monica García, tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle que la canicule constitue « l’un des facteurs de risque les plus importants sur la mortalité ». Les autorités poursuivent leur campagne de prévention, en appelant la population à limiter les expositions au soleil et à rester hydratée.
Avec des vagues de chaleur de plus en plus longues et fréquentes, les experts redoutent que l’été devienne chaque année un enjeu sanitaire majeur. L’Espagne, en première ligne, en ressent déjà les effets.
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